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Mois : septembre 2020

Répartition des délégations communautaires

L’installation du conseil communautaire s’est poursuivie avec la détermination des délégations des vice-présidents, ce qui va permettre l’installation des commissions communautaires où viendront siéger les conseillers municipaux. A Monsieur Huet (Montauroux), les finances et l’aménagement du territoire. A Monsieur Henry (Fayence), la régie des eaux, la santé et le social. A Monsieur Martel (Saint-Paul en Forêt), le développement économique. A Monsieur Bouchard (Bagnols-en-Forêt), les questions liées aux déchets. A Monsieur De Clarens (Mons), celles liées à l’agriculture. A Monsieur Felix (Tanneron), celles liées aux lacs, forêts et espaces naturels. A Monsieur Bouge (Tourrettes), le tourisme et la culture prise au sens de l’événementiel. 

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PLU de Callian : le temps de la révision

La commune de Callian se trouve dans le même cas que toutes les communes rurales situées dans une zone attractive et s’étant dotée d’un plan local d’urbanisme (PLU). Son cas est par exemple très proche de celui de la commune de Montauroux, victime des mêmes phénomènes à une plus grande échelle. En cause ? La loi ALUR qui est venue brutalement priver nos communes du contrôle de leur urbanisme, en supprimant les notions de superficie minimale pour construire et de coefficient d’occupation des sols. Il en est résulté une brusque densification par la division de terrains, laquelle a eu impact majeur sur tous les services publics, les équipements, les réseaux, les voiries, le nombre de classes à l’école, mais aussi sur les risques majeurs comme le ruissellement. Il ne s’agit évidemment pas ici de stigmatiser celles et ceux qui ont fait valoir les droits que cette opportunité créait pour eux, ni non plus les nouveaux arrivants qui sont les bienvenus. Il s’agit en revanche de se donner les moyens de les accueillir dans les meilleures conditions, de leur fournir les services publics qu’ils sont en droit d’attendre, et de reprendre le contrôle de la situation. 

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La SPL du Vallon des Pins

Parce que ce sont les riverains de Bagnols qui ont à souffrir des nuisances liées à l’enfouissement des déchets ménagers, j’ai toujours trouvé normale l’idée que le nouveau maire de Bagnols avait vocation à être le président de la société publique locale (S.P.L.) du Vallon des Pins. J’ai donc ajouté ma voix à celles, unanimes, qui ont porté René Bouchard à la tête de cette structure. Sa charge sera passionnante mais redoutable, car le compte à rebours est enclenché. Le casier 3 du site dit des Lauriers, où sont enfouis aujourd’hui les déchets dits « ultimes » (même si hélas il y a encore beaucoup de progrès à faire en matière de tri et de compostage) n’a pas une capacité illimitée. Le calendrier du site dit du vallon des Pins (ou encore casier 4) est donc très contraint. Il va falloir dans un premier temps décider du mode de gestion, c’est-à-dire décider si l’exploitation sera confiée à un prestataire ou bien assurée en régie, avec les avantages et les inconvénients de chacune de ces deux voies. Dans le même temps, il faudra finaliser le dossier de consultation des entreprises pour le marché, entamer le défrichement (dès le milieu de ce mois), et déposer le permis de construire. Si l’emprunt est obtenu dans des conditions satisfaisantes et le permis obtenu, il faudra aussi que d’ici la fin de l’année la commission d’appel d’offres ait pu statuer de façon fructueuse. Si l’on ajoute enfin que pour une certaine part des décisions, celles-ci doivent être validées par le conseil d’administration de la SPL mais aussi par les quatre intercommunalités ou syndicats intercommunaux qui la composent, le parcours d’obstacle s’annonce redoutable. L’objectif est de démarrer les travaux en février 2021, faute de quoi le risque est grand d’une saturation de l’exutoire intermédiaire que constitue le casier 3. Tout retard relancerait le risque d’une période de transition lors de laquelle il faudrait trouver une solution lointaine et coûteuse si le casier 3 devait être plein avant que le 4 ne soit opérationnel. 

Collèges du pays de Fayence : la question de la sectorisation

L’un des effets mécaniques induits par la densification que la loi ALUR a permise est bien entendu l’explosion des effectifs scolaires. Et comme cette densification s’est surtout produite dans les communes que leur proximité à l’autoroute rend les plus attractives, comme Callian et Montauroux, ce sont les effectifs des écoles de ces deux communes qui ont grimpé en flèche. Cette progression dépasse les estimations des collectivités, parce qu’elle prend à défaut les ratios nationaux utilisés pour ces prévisions. La raison tient à ce que le portrait-robot des nouveaux arrivants est d’être le plus souvent de jeunes couples avec de jeunes enfants. 

Résultat : un collège se retrouve sous tension, le collège Vinci de Montauroux, dont les effectifs sont pour l’essentiel fournis justement par les écoles primaires de Montauroux et de Callian. Ce collège est en sur-effectif depuis deux ans, sur-effectif qui devait être un pic conjoncturel, mais qui devient une tendance structurelle qui se creuse. Il n’est évidemment pas raisonnable de laisser l’établissement fonctionner beaucoup plus longtemps dans ces conditions. Il faut donc, avec les services du Département dont c’est la compétence (et que j’ai saisis dans ce but) réviser la carte scolaire du pays de Fayence. 

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