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Mois : juin 2020

L’été 2020 : une saison touristique en forme de point d’interrogation

La situation sanitaire semble s’améliorer de façon continue au moment où ces lignes sont écrites. Les bars et restaurants ont pu ré-ouvrir, et des assouplissements des protocoles applicables peuvent raisonnablement être espérés lors des adaptations prévues pour le 22 juin. Il n’en demeure pas moins que cette amélioration est fragile et que, probablement avec peu ou moins d’étrangers, le succès de notre saison estivale, qui dépendra sans doute essentiellement de la clientèle française, reste parfaitement imprévisible. Les recettes de taxe de séjour sont donc destinées à baisser, en raison de l’ouverture tardive des structures, à laquelle risque de s’ajouter une moindre fréquentation estivale, alors même que les recettes de cette période pèsent 71% des nuitées au plan national. L’enjeu est d’importance, puisque le volume de taxe de séjour qui a été perçue l’an dernier était supérieur à 500 000 €. Cette taxe n’est pas un impôt mais une ressource affectée, elle alimente l’office de tourisme intercommunal (O.T.I.). Donc, plus cette ressource sera diminuée, et plus cette autonomie sera compromise, alors même qu’il s’agit là déjà d’un sujet difficile : lorsque tout allait bien l’O.T.I. n’atteignait déjà pas l’autonomie et n’équilibrait son budget qu’avec une subvention d’appoint versée par la communauté. 

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Callian 2020 : le cinquième mandat a commencé

C’est dans une atmosphère forcément particulière, en un lieu inhabituel (l’espace Bourgain, distanciation oblige) et à huis clos que le conseil municipal issu des élections du 15 mars a enfin pu être installé. Cette assemblée m’a honoré de sa confiance unanime pour mettre en œuvre un cinquième mandat de maire. Comme ce n’est pas précisément la première fois, l’on pourrait imaginer de l’extérieur une sorte de formalité routinière. Mais au contraire, ce moment a été riche en émotion, à l’idée notamment que j’atteindrai dans deux ans l’âge où j’aurai consacré la moitié de ma vie à cette responsabilité qui m’a beaucoup apporté et à laquelle j’ai tout donné. 

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Municipales : enfin le second tour

Sauf rebondissement sanitaire imprévisible à l’heure où ces lignes sont écrites, le second tour des élections municipales pourra enfin se tenir ce 28 juin. Cela concerne trois communes du pays de Fayence : Bagnols-en-Forêt, Fayence et Tanneron. A Bagnols quatre listes restent en lice, celles (dans l’ordre décroissant des scores du premier tour) de M.Bouchard, de M.Saillet, de M.Duyrat et de Mme Bertlot. A Fayence, deux des trois listes qualifiées se maintiennent, celle de M.Orfeo et celle de M.Henry. Et à Tanneron, les trois listes du premier tour se maintiennent, celle de M. Felix, celle de M.Bottero, et celle de M.Gastaud. Précisons enfin que dans le nouveau « canton de Roquebrune-sur-Argens » dont notre commune fait dorénavant partie, la même mécanique sera mise en œuvre dans les deux communes « du Sud » : Puget-sur-Argens (quatre listes) et Roquebrune-sur-Argens (trois listes). 

Une fois que ce second tour se sera déroulé, les conseils municipaux de ces trois communes pourront être installés, entre le vendredi et le dimanche d’après. Ce second tour aura aussi complété le conseil communautaire de la communauté de communes du pays de Fayence, en lui ajoutant six élus de Fayence, trois de Bagnols et deux de Tanneron. La date limite pour l’installation du conseil communautaire est, réglementairement, le troisième vendredi suivant le second tour de l’élection municipale. Ce sera alors la fin d’une période de « cohabitation » au sein des exécutifs communautaires, où se côtoient anciens et nouveaux élus, avec parfois des vice-présidents n’ayant plus aucun mandat municipal. Le vendredi 17 juillet au plus tard, le nouvel exécutif communautaire sera donc élu et installé. 

Que faire pour nos entreprises ?

Personne ne peut prédire la réponse de l’économie à la crise du COVID-19. Beaucoup redoutent une crise d’une ampleur inédite, qu’il faut tout faire pour prévenir. Dans ma lettre n°92 datée du mois de mai, je l’évoquais d’ailleurs en ces termes : « l’heure n’est plus aux mesurettes, il faut sauver notre économie par des mesures bien plus ambitieuses. A minima, il faut étudier l’exonération partielle ou totale de la fiscalité locale des entreprises (la CFE) ». Je persiste et je signe. 

Il importe donc que notre intercommunalité élabore un vrai plan de reprise, sur ce qui relève d’une de ses deux compétences directes : l’économie. Au moment d’élaborer ce plan, la difficulté majeure à surmonter est d’ordre réglementaire, car l’essentiel des leviers d’action sur les aides aux entreprises relève en effet des Régions, et surtout de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs agi de façon massive en tenant à flot, par le chômage partiel et par des aides directes, de très nombreuses entreprises. Les mesures directes qui soient à la portée des intercommunalités ne sont pas très nombreuses. Il y a par exemple, comme beaucoup de communautés sont en train de les mettre en œuvre, le soutien direct à la restauration via la distribution de « chèques restaurants » attribués aux employés des communautés ou aux bénévoles qui se sont spécialement impliqués pour le bien public au moment du confinement. Il y a aussi l’idée que, en tant que donneurs d’ordre qui initient des travaux, les communautés injectent des moyens dans l’économie, d’où l’urgence qu’il y a à ce que l’exécutif communautaire soit enfin constitué. Mais cela n’a de sens qu’à proportion de ce que les consultations et appels d’offres permettent aussi aux entreprises du territoire de tirer leur épingle du jeu, ce qui n’est pas toujours le cas sur notre territoire. 

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